Knowledge about the deep interior of the Moon puts tight constraints on its formation and ultimately on the evolution of the Earth-Moon system . Measurements of the tidal response of the Moon resulting from the gravitational field of the Earth provide unique evidence on its inner working and can be obtained from orbiting spacecraft as well as Earth-based observations.
Furthermore, the Moon dynamical monitoring is the most accurate ever made in the Solar System thanks to the deployment of Laser Retro-Reflectors (LRR) on its nearside surface leading to a centimeter accuracy over the past 40 years. Such accuracy requires a high accurate modeling of its orbit but also of its rotation, inducing an unique development in the inner structure for an object different from the Earth.
This project aims at a synthesis of a large amount of observations and modelings obtained from Earth-based Lunar Laser Ranging (LLR) and orbit-based Laser Altimetry (LA) to achieve an improved and consistent determination of the tidal deformation of the Moon by estimating its tidal Love numbers and consequently constraining the present dissipation in the Earth-Moon system.
Les glissements sous-marins géants (10-2000 km3) sont présents dans les séries sédimentaires Quaternaire des marges continentales passives. Si leurs âges coïncident avec des fluctuations eustatiques, il est encore difficile d’expliquer comment d’aussi grandes ruptures sont générées sur de faibles pentes (<2˚) en l'absence d'un facteur déclenchant tel qu’un séisme. Des hypothèses proposent le rôle de la dissociation des hydrates de gaz et de l’augmentation des pressions interstitielles. Le projet MEGA explorera ces hypothèses grâce aux premières modélisations reliant la stabilité des hydrates de gaz, les variations de pression/température sur le fond marin et la stabilité des pentes. Il s’appuiera sur une comparaison innovante des systèmes du Nil et de l'Amazone, leurs forçages climatiques différant au cours des cycles glaciaires-interglaciaires. En l’absence de cas historiques de méga glissements, MEGA propose de modéliser leurs conséquences en terme de tsunami sur les zones côtières.
Les fluides induisent des tremblements de terre aussi bien sous forme d’essaims naturels qu’associés à l’exploitation de réservoirs géologiques. Dans les deux cas, la sismicité peut soit s’arrêter seule, soit représenter les précurseurs de grands tremblements de terre. Pour notre sécurité face au risque sismique et pour le développement sûr de nouvelles sources d’énergie, il est donc nécessaire d’anticiper l’évolution des essaims sismiques, ce qui nécessite de suivre leurs forçages mécaniques. Cependant, les interactions complexes entre les fluides, les déformations lentes et asismiques et les tremblements de terre sont complexes et toujours mal compris. Le projet INSeis est motivé par de nouveaux modèles qui réconcilient ces phénomènes. Il a donc pour objectif d’améliorer notre compréhension des processus générant les essaims sismiques à travers différents contextes et à différentes échelles, afin d’améliorer l’anticipation du comportement des essaims.
L'objectif du projet ABYSS est de sonder l'état mécanique d'une zone de faille avant plusieurs grands tremblements de terre (magnitude > 6) afin d'identifier des marqueurs systématiques de la phase préparatoire des tremblements de terre. La cible choisie est l'une des failles les plus actives de la Terre : la zone de subduction chilienne.
Une technologie prometteuse sera utilisée, la mesure acoustique distribuée sur fibres optiques, qui permet de détecter les tremblements de terre grâce aux câbles de télécommunication sous-marins. ABYSS s'appuiera sur le réseau GTD le long de la côte chilienne. Cette capacité d'observation sans précédent, associée au développement du traitement des flux de données en temps réel, renforcera le système d'alerte précoce au Chili en améliorant la rapidité et la précision des alertes sismiques.
UMR Géoazur
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